Les animaux, en Feng Shui et en métaphysique chinoise




Cet article se propose d'aborder un sujet qui soulèvera sans doute la controverse. Certains trouveront probablement ici une confirmation de ce qu'ils ressentent profondément, par contre j'en vois bien d'autres élevant les bras au ciel en refusant ce qui est pourtant une évidence.

Chacun sait (pour peu qu'il soit familier de mes publications) que je suis profondément attaché aux voies traditionnelles et que je ne suis certainement pas un adepte des théories fumeuses, aussi que chacun se rassure, il n'y a dans ce post aucun abandon de mes valeurs, bien au contraire.

J'ai appris, au cours de mes pérégrinations dans le monde de la métaphysique chinoise, que bien des questions soulevées par une pratique (par exemple le Feng Shui) trouvent leur réponse dans une autre discipline, et que l'étude de nombreux textes apporte autant de lumières sur ce que les vieux Maîtres ne disent pas ouvertement. Ces derniers ont d'ailleurs cette petite manie de passer sous silence ce qu'ils estiment devoir être connu. Si cette pratique leur permet de juger quel élève sera digne de poursuivre sur la voie de la connaissance, elle a quand même un léger inconvénient...mais ce n'est pas le sujet de ce post.

Il existe donc de ce fait des "secrets" dans la plupart des spécialités de la métaphysique chinoise, bien qu'ils n'aient ce statut que parce qu'ils sont à la vue de tous... mais pas là où on les cherche. Ainsi par exemple, lorsqu'on est confronté en Feng Shui à un problème concernant le chat ou le chien de la maisonnée, on a beau fouiller dans les classiques, on ne trouve pas grand chose à se mettre sous la dent. Or, il serai peu sage d'en conclure qu'on n'a que faire des animaux en Feng Shui. Les Anciens en effet on bien étudié le problème, il faut seulement aller voir ce qu'ils en disent dans d'autres méthodes comme les Ba Zi et le Yi Jing (ou Yi King pour ceux qui lisent encore en mode rétro).

Dans les Ba Zi, il est possible par exemple d'identifier les risques accrus, pour une personne, d'être victime dans sa vie de morsures d'animaux. Lors d'une interprétation d'un hexagramme du Yi Jing pour les questionnements dans lesquels des animaux domestiques sont impliqués, il existe des règles permettant d'identifier ces derniers et d'interpréter ainsi leur rôle dans la situation évoquée.

Dans ces deux disciplines, les animaux domestiques sont identifiés par ce qu'on appelle dans notre jargon les "productions". Techniquement, les "productions" sont représentées en Ba Zi par l'élément que le Maître du Jour produit (par exemple, les productions d'un élément Feu seront Terre) ainsi que d'autres facteurs. Il en est de même en Yi ing taoïste.

Premier constat : les animaux ont donc une existence distincte sur le plan énergétique. Cela paraît évident.
Ensuite, il faut comprendre que les productions représentent selon le contexte un certain nombre de choses pour lesquelles il existe un rapport étroit d'interdépendance entre celles-ci et le sujet, en Ba Zi par exemple. Dans le même registre, on trouve les réalisations, ce que l'on produit, les enfants... et les animaux.

Le concept est directement transposable en Feng Shui, en particulier dans la méthode Ba Gua Fa où chaque trigramme représente un membre de la famille : père, mère, enfants masculins ou féminins. Énergétiquement, l'animal domestique sera connecté à un de ces trigrammes selon son genre et son ordre d'arrivée dans la communauté.

J'entends déjà certains crier "au fou", l'idée leur paraissant tellement farfelue, d'autres diront qu'ils l'ont toujours su intuitivement. Loin d'être farfelu, bien au contraire, ce concept se vérifie aisément lors d'analyses, j'ai été moi-même interpellé par plusieurs clients à propos de problèmes éprouvés par leur animal, problèmes qui se sont réglés grâce à ce concept.

Est-ce tellement déraisonnable ? Bien sûr que non. Les animaux domestiques sont dépendants de leurs maîtres pour le gîte, le couvert et aussi pour tout ce qui est de l'ordre de l'affectif et du psychologique. On sait depuis peu sur un plan strictement scientifique que les chiens entretiennent avec leur maître des sentiments profonds d'amour, révélés notamment par un taux élevé d'une hormone spécifique. Et cela, beaucoup de maîtres de chiens le savent depuis longtemps, bien avant que les scientifiques y mettent leur grain de sel. Sauf que maintenant c'est prouvé. En Feng Shui, pareil. Dans une famille de deux enfants, disons un garçon et une fille, auxquels sont venus s'ajouter un petit cabot de sexe mâle puis un petit frère, si une nuisance vise plus particulièrement le second fils, ce sera la chien qui sera affecté et non pas le petit frère.

Cette connexion énergétique étant mise en évidence, c'est aussi l'occasion de réfléchir sur notre responsabilité vis à vis de nos compagnons à quatre pattes et à la place qu'ils occupent dans notre vie et dans notre matrice énergétique. Ceci engendre beaucoup plus de conséquence que vous ne pouvez imaginer.



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